Faucardage en
Loire-Atlantique
Les plantes aquatiques invasives comme la myriophylle ou l'élodée dense se développent rapidement, souvent au détriment des espèces locales. Leur prolifération peut avoir plusieurs conséquences néfastes, telles que :
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L’appauvrissement de la biodiversité : elles étouffent les espèces indigènes en occupant tout l’espace et en modifiant les écosystèmes.
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La dégradation de la qualité de l’eau : leur accumulation peut provoquer une diminution de l’oxygène disponible, entraînant une eutrophisation.
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L’impact sur les activités humaines : elles peuvent entraver la navigation, la pêche, ou encore les loisirs nautiques.
Le faucardage peut être manuel ou mécanique avec des faucardeuses flottantes équipées de bras de coupe et de dispositifs de collecte.
Les plantes coupées sont retirées de l’eau pour éviter qu’elles ne se décomposent sur place ou ne repoussent en libérant des fragments dans l’écosystème.
Nous posons des barrages flottants pour éviter la dispersion de boutures
Les étapes du faucardage
01.
Evaluation préalable du site
Avant toute intervention, une analyse précise du plan d’eau est réalisée. Elle identifie les espèces présentes, leur densité et leur répartition. Cette étape permet de choisir les techniques les plus adaptées. Elle prend aussi en compte la faune locale et les usages du site. Un plan d’action est ensuite élaboré.
02.
Choix du matériel
Selon la profondeur et l’accessibilité du site, différents outils sont utilisés. On peut opter pour du faucardage mécanique ou manuel. Le choix dépend également du type de plante à retirer. L’objectif est d’assurer une coupe nette sans perturber l’écosystème.
03.
Collecte et évacuation des plantes
Après la coupe, les résidus végétaux sont rassemblés puis extraits du plan d’eau. Cette étape est essentielle pour éviter la régénération à partir des fragments. Les déchets peuvent être compostés ou valorisés en biomasse. L’évacuation se fait dans le respect des normes environnementales.
04.
Suivi et entretiens réguliers
Le faucardage n’est efficace que s’il s’inscrit dans une gestion continue. Des interventions légères peuvent être planifiées en complément. Le suivi permet aussi d’ajuster la fréquence des coupes. Cette approche garantit un maintien durable de l’équilibre écologique.